La psychothérapie, comme son nom l’indique, intervient sur le psychisme individuel dans un but thérapeutique. Elle se pratique en travaillant sur une grande échelle de niveaux de souffrances pouvant aller du traumatisme profond au mal-être passager.
C’est en cela qu’elle est en mesure d’apporter : aide, soutien, soulagement mais également transformation psychique selon l’attente de la personne qui consulte.
La relation qui s’instaure dans l’alliance thérapeutique n’est pas un lien de dépendance mais vise réellement l’autonomie et le plein épanouissement de l’individu.
Elle ne traite pas les maladies mentales qui sont du ressort de la psychiatrie.
La Gestalt thérapie appartient à la famille des psychothérapies dont la pratique demande de longues années de formation spécialisée pour s'approprier de profondes connaissances du psychisme humain, de bonnes bases psychopathologiques ainsi qu’un savoir-faire clinique, lesquels s’acquièrent tant sur le plan théorique qu’expérientiel.
A cela vient s’ajouter une thérapie personnelle approfondie indispensable qui évitera au thérapeute de projeter inconsciemment son propre vécu dans le travail mené au cours des séances.
La façon dont a été pensé le décret aboutit au paradoxe suivant :
certains psychopraticiens peuvent avoir suivi une formation spécialisée sur plusieurs années que certains psychothérapeutes n’auront pas suivie.
les psychopraticiens certifiés sont tenus d’avoir réalisé une thérapie, contrairement aux psychiatres et psychologues cliniciens n’ayant aucune
obligation en la matière.
La personne qui cherche à suivre une thérapie a donc le choix entre psychothérapeute et psychopraticien.
Charge à elle de vérifier auprès de la personne qu’elle contacte : quel est son parcours de formation, si elle a suivi un travail personnel approfondi et si elle est en supervision.
Tout professionnel digne de porter le titre de psychothérapeute ou psychopraticien ne devrait être aucunement gêné de répondre à ces questions, bien au contraire !